L'origine du jeu

Le jeu et son évolution actuelle
Le jeu Conf’Bowl est un jeu très récent dans l’histoire d’Arklash. Même s’il est basé sur des jeux anciens, pratiqués depuis longtemps par certains peuples, sa forme présente rencontre encore certaines oppositions et il existe encore pratiquement une variante pour chaque peuple. L’enjeu actuel est de mettre en place des règles acceptées par tous, afin de pouvoir organiser de grands tournois à travers le continent.

Des pourparlers sont en cours entre les organismes fédérateurs de chaque peuple pour se mettre d’accord sur des règles communes et reconnues sur l’ensemble du continent...


Les jeux à son origine

Chaque peuple a développé, dans ses temps libres, un ou des jeux basés sur la rapidité, l’agilité, parfois même la force, et confrontant deux équipes. Chaque équipe doit être la première à apporter un objet, en général une vieille gourde en cuir, dans le terrain de l’autre, afin de montrer sa supériorité. Les règles utilisées autour de ce concept sont nombreuses et pas toujours très claires.

Il apparaît souvent que ce type de jeux est indirectement un entraînement à la guerre ou à la chasse. Certains peuples, comme les Sessairs, organisent des rencontres annuelles entre tribus, où ce jeu tient une grande place pour exprimer la domination de telle ou telle tribu sur les autres. La participation glorieuse à l’un de ces jeux fait d’ailleurs partie d’une étape indispensable à un jeune homme pour être considéré comme adulte et de nombreux liens sociaux y sont régulièrement créés ou renforcés.

Les Orques fonctionnent d’ailleurs sensiblement de la même manière et leur système de clans repose également sur des affrontements amicaux. Ces joutes sont l’occasion de laisser libre cours à leur sauvagerie et leur brutalité et puisque les combats se font à mains nues, les blessés graves et les morts restent quand même rares ! Leur jeu est par ailleurs moins tactique que chez d’autres peuples et la force physique prévaut sur l’agilité.

Les Drunes, contrairement à leurs cousins Sessairs, n’ont pas de rencontres organisées entre les tribus. Les affrontements se produisent plutôt de manière limitée et ponctuelle entre deux groupes, qui vont vivrent ensemble pendant quelque temps, lors d’une chasse ou d’un autre projet communs. Là encore, ce sont des démonstrations de supériorité qui provoquent des accrochages entre les deux groupes. Les chefs préfèrent alors désamorcer le conflit à travers des épreuves physiques plutôt que de risquer de perdre des hommes dans un combat aussi inutile que meurtrier.

Les grandes armées, telles que les Lions ou les Griffons, autorisent voire favorisent la pratique de ces jeux lors de campagnes ou de grandes manoeuvres. Ils sont bénéfiques en terme de résistance physique des troupes, mais aussi et surtout servent à donner confiance et à renforcer la cohésion de l’armée. Il semble par ailleurs que le premier peuple à avoir inventé le principe de la balle (une poche de cuir gonflée d’air) soit les Lions. Celle-ci, facilement transportable lors de longues marches, fut ensuite utilisée à la caserne puis diffusée parmi les civils.

Il peut être étonnant de savoir que les armées d’Achéron ont également leurs jeux ! Des jeux souvent macabres, pratiqués entre nécromanciens afin de faire rivaliser leur pouvoir respectif. Au lieu de livrer des combats ouverts, ceux-ci se lancent des défis à travers leurs « serviteurs » morts-vivants. Ces confrontations sont principalement basées sur la violence et la magie y tient une grande place : ils font d’ailleurs partie des plus fervents défenseurs de l’utilisation de la magie lors des matchs de Conf’Bowl.

Il en va de même pour les Scorpions de Dirz, qui entraînent ainsi leurs armées en secret dans le désert. Les armées privées des riches dignitaires Dirz doivent souvent défendre l’honneur de leur maître à travers des combats plutôt amicaux et qui ressembleraient d’avantage à des jeux d’adresse et de rapidité. Même si les clones de base ne coûtent pas trop chers, il est en effet préférable de « mimer » une confrontation plutôt que de perdre des combattants.

Le jeu des Gobelins est assez différent des autres peuples dans le sens où les règles n’existent pas... Le but est d’apporter n’importe quel objet qui leur passe sous la main à un endroit le plus improbable possible ! Le jeu commence et s’arrête sans réelle cohésion ni logique (ou alors une logique de gobelin, peu perceptible aux autres races) La notion même d’équipe est assez limitée puisqu’il semble que les gobelins se rallient souvent en cours de match avec celui vient de marquer un but... Les parties finissent donc souvent en grand déséquilibre ! Sans doute à cause de leur couardise ou peut-être pas leur envie de nuire, ils font partie des plus fervents défenseurs de l’utilisation des armes lors des matchs... et pour eux, un Troll est une arme !

Les Nains de Mid-Nor sont assez proches des Gobelins en ce qui concerne leur concept du jeu : l’important est de s’amuser et, de préférence, au profit de quelqu’un! Sans pouvoir parler précisément de jeu, on se rend compte qu’ils ont développé une occupation et un passe-temps basés sur la méchanceté et la dérision de l’autre. Il s’en suit souvent de brèves bagarres, agressives et méchantes, mais peu meurtrières. De toute façon, les nains sont passés maîtres dans l’art de la couture !

On peut noter que les Nains de Tir-Na-Bor ont développé un jeu assez unique : ils utilisent un terrain beaucoup plus petit que les autres peuples et leur stratégie laisse beaucoup plus de place à la défense qu’aux attaques-éclair ! Les nains étant par ailleurs parmi les plus lents et résistants, ils excellent dans cette manière de jouer, que les autres peuples trouvent trop statique et ennuyeuse... D’ailleurs seuls des nains peuvent supporter de regarder en entier des rencontres entre nains.

D’autre peuples se basent plutôt sur une attaque rapide et souvent brutale : les Dévoreurs ou les Wolfens en sont de bons exemples. L’organisation sociale de cette espèce reposant sur la domination d’un chef de meute, des démonstrations de force ont souvent lieu dans les meutes. Ces démonstrations sont souvent simulées et ne s’accompagnent que rarement de réelles blessures, afin de ne pas affaiblir inutilement le groupe. Le chef veille continûment à ce que les pulsions de sauvagerie des plus forts ou plus brutaux ne remettent pas en cause la survie de la meute.

Les Elfes et les Ophidiens font partie des races les plus mystérieuses et les moins connues d’Aarklash. Bien que les Cynwälls commencent à s’intéresser aux autres peuples, on ne sait pas encore grand chose sur leurs habitudes de vie. Sans doute vont-ils apporter beaucoup de nouveautés à la mise en place de Conf’Bowl !